Benghabrit dit s’attendre à d’autres attaques avec l’approche des échéances électorales
Nouria Benghabrit s’attend à de nouvelles attaques concernant la réforme de l’Éducation après la polémique autour du projet de réforme du baccalauréat et regrette l’instrumentalisation de l’école à des fins personnelles.
Dans une rencontre avec les directeurs de l’Éducation des 48 wilayas, la ministre de l’Éducation nationale le dit clairement : « il faut qu’on s’attende à davantage de fausses informations et de rumeurs autour du travail effectué par le ministère (de l’Éducation nationale concernant la réforme). Pourquoi ? Parce que cette année est celle des échéances politiques dont la principale est les élections législatives ».
« Si les ambitions de certains sont légitimes, il est malheureux de constater l’utilisation de l’école comme un moyen pour concrétiser des objectifs personnels », a-t-elle lâché.
Pour Nouria Benghabrit, l’école doit être aussi de toute autre considération. « Une école stable et de qualité est notre défi et on peut le relever », a-t-elle estimé avant d’appeler à resserrer les rangs : « il est urgent de nous rassembler tous quel que soit notre niveau d’intervention autour d’un objectif commun, celui de placer l’intérêt de l’apprenant au-dessus de toute autre considération, il y va du progrès de notre patrie ».
« Suppression de l’éducation islamique… rumeur infondée »
Dans son discours, la ministre de l’Éducation a évoqué les préparatifs de la rentrée scolaire qui aura lieu le 4 septembre prochain avec comme cours inaugural, la dimension humaine d’un nombre de héros de la guerre de Libération.
« Notre ennemi aujourd’hui, c’est la médiocrité des résultats dans nos écoles, la médiocrité dans la gestion des projets et la médiocrité dans nos relations avec nos partenaires et la société. Les solutions existent et la société attend de nous des résultats concrets ! », a-t-elle assuré.
Par ailleurs, dans une déclaration faite à la presse en marge de la réunion, la ministre de l’Éducation citée par l’agence APS a assuré que les rumeurs portant sur l’annulation de la matière des sciences islamiques de l’examen du baccalauréat étaient « infondées » et que « cette question n’a jamais été évoquée au niveau du ministère ».
Nouria Benghabrit a également souligné que les propositions examinées avec les partenaires sociaux portaient notamment sur « la non annulation d’aucune matière, le mode d’évaluation continue, la réduction des jours d’examen et l’application progressive des propositions ».
Source: TSA-algerie.com
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